Le client est roi
Sophie est caissière à Carrouf... Elle est à la caisse 14... La caisse 14, c'est la mieux, c'est celle où il y a le tabouret qui tourne ! (cf Aïoli...). Les clients se succèdent...Bonjour... 180 euros s'il vous plait ! Vous avez la carte du magasin ?... Au revoir ! Ils se ressemblent...
Mais régulièrement, madame De la Connasse (à quand l'abolition de la noblesse ?) fait son apparition. Elle vient de se trouver un nouvel amant, et décide de le fait grimper aux rideaux (en soie, bien sûr !)... Alors madame De la Connasse, à qui on a confisqué une grande partie des biens durant la Révolution française est obligé d'aller faire ses courses à Carrouf. Elle a décidé d'investir dans un lot de sous-vêtements... Elle arrive à la caisse de Sophie les bras chargés. Sophie enlève les antivols, et étant donné le nombre d'articles, elle y passe une plombe. Les clients qui attendent commencent à râler... Ca y est, Sophie bippe le dernier article, et annonce le prix à la cliente ... Celle-ci compte ses sous (elle a tout en liquide : un noble ne fait pas confiance aux banques : après les événements de 1789, elle préfère planquer le magot qui lui reste dans le matelas), et déclare : "mince, il me manque 300 euros ! Pouvez-vous retirer certains articles ?"... Sophie veut bien retirer quelques articles, mais au-delà de deux, il faut appeler le monsieur avec la clé pour "débloquer" la caisse. Les clients râlent, ça commence à chauffer dans les rangs... Alors Sophie, se sentant soutenue par cette horde de clients, ose dire à la comtesse : "la prochaine fois, faites l'effort de compter vos sous et d'acheter en fonction !". A ceci, la comtesse a répondu : "mais madame, vous ne savez pas que dans un supermarché le client est roi ?". Sur ce, elle va se plaindre à la chef de Sophie, et cette dernière s'est faite incendiée...
Cette histoire est VE-RI-DI-QUE !! Les employés de supermarchés doivent endurer toute la bêtise des clients sans avoir le droit de remettre les gens à leur place, ce qui est anormal ! Evidemment, le patron est tranquillement installé dans son bureau, et ce n'est pas lui qui est pris pour de la merde à longueur de journée... Tout ce qui l'intéresse, c'est son chiffre, peu importe que les clients soient des gros cons qui font chier les employés... Et ce n'est pas normal ! Si j'étais directeur de supermarché, mes employés auraient le droit de virer les chieurs ! Je m'imagine bien en train de dire à monsieur Le Chieur : "Je ne veux plus vous voir à Carrouf, alors soyez gentils, allez plutôt faire chier les caissières de chez Mammouth". Ah mais ! Sophie m'explique que certains gosses lui parlent comme à une grosse merde, sans lui dire bonjour, au revoir...Les parents sont à côté, mais ne relèvent même pas... et elle ne dit rien... Le client est roi...
Elle me racontait l'histoire de sa copine Sylvie, au rayon charcuterie : les employés de ce rayon ont un timing très serré, et leur temps de travail se partage entre le service aux clients et le nettoyage des frgos, rotissoires coûteaux et autres ustensiles... Il n'est pas rare que lorsqu'une des employées sert les clients pendant qu'une nettoye, une cliente dise "et elle, là-bas, elle peut pas me servie vu qu'elle fait rien ?" J'aimerais bien savoir si cette connasse a l'impression de rien faire lorsqu'elle se tape tout son ménage chez elle ! Car moi je l'invite volontiers à venir chez moi pour ne rien faire !
Dans un supermarché, le client n'est pas obligé de respecter l'autre. Les droits de l'homme sont presque bafoués ! Quelle société crée-t-on en autorisant ce genre de comportement ? On parle souvent des enfants-roi... Les boutiques entretiennent ce rapport, et permettent à l'enfant de passer du statut d'enfant-roi à celui de client-roi. Finalement, la monarchie n'est pas encore abolie, ça sert à rien que des sans-culottes se soient crevé le cul à prendre la Bastille !
Désolée pour la grossièreté de cet article, mais ce genre de comportement m'horripile...
Mais régulièrement, madame De la Connasse (à quand l'abolition de la noblesse ?) fait son apparition. Elle vient de se trouver un nouvel amant, et décide de le fait grimper aux rideaux (en soie, bien sûr !)... Alors madame De la Connasse, à qui on a confisqué une grande partie des biens durant la Révolution française est obligé d'aller faire ses courses à Carrouf. Elle a décidé d'investir dans un lot de sous-vêtements... Elle arrive à la caisse de Sophie les bras chargés. Sophie enlève les antivols, et étant donné le nombre d'articles, elle y passe une plombe. Les clients qui attendent commencent à râler... Ca y est, Sophie bippe le dernier article, et annonce le prix à la cliente ... Celle-ci compte ses sous (elle a tout en liquide : un noble ne fait pas confiance aux banques : après les événements de 1789, elle préfère planquer le magot qui lui reste dans le matelas), et déclare : "mince, il me manque 300 euros ! Pouvez-vous retirer certains articles ?"... Sophie veut bien retirer quelques articles, mais au-delà de deux, il faut appeler le monsieur avec la clé pour "débloquer" la caisse. Les clients râlent, ça commence à chauffer dans les rangs... Alors Sophie, se sentant soutenue par cette horde de clients, ose dire à la comtesse : "la prochaine fois, faites l'effort de compter vos sous et d'acheter en fonction !". A ceci, la comtesse a répondu : "mais madame, vous ne savez pas que dans un supermarché le client est roi ?". Sur ce, elle va se plaindre à la chef de Sophie, et cette dernière s'est faite incendiée...
Cette histoire est VE-RI-DI-QUE !! Les employés de supermarchés doivent endurer toute la bêtise des clients sans avoir le droit de remettre les gens à leur place, ce qui est anormal ! Evidemment, le patron est tranquillement installé dans son bureau, et ce n'est pas lui qui est pris pour de la merde à longueur de journée... Tout ce qui l'intéresse, c'est son chiffre, peu importe que les clients soient des gros cons qui font chier les employés... Et ce n'est pas normal ! Si j'étais directeur de supermarché, mes employés auraient le droit de virer les chieurs ! Je m'imagine bien en train de dire à monsieur Le Chieur : "Je ne veux plus vous voir à Carrouf, alors soyez gentils, allez plutôt faire chier les caissières de chez Mammouth". Ah mais ! Sophie m'explique que certains gosses lui parlent comme à une grosse merde, sans lui dire bonjour, au revoir...Les parents sont à côté, mais ne relèvent même pas... et elle ne dit rien... Le client est roi...
Elle me racontait l'histoire de sa copine Sylvie, au rayon charcuterie : les employés de ce rayon ont un timing très serré, et leur temps de travail se partage entre le service aux clients et le nettoyage des frgos, rotissoires coûteaux et autres ustensiles... Il n'est pas rare que lorsqu'une des employées sert les clients pendant qu'une nettoye, une cliente dise "et elle, là-bas, elle peut pas me servie vu qu'elle fait rien ?" J'aimerais bien savoir si cette connasse a l'impression de rien faire lorsqu'elle se tape tout son ménage chez elle ! Car moi je l'invite volontiers à venir chez moi pour ne rien faire !
Dans un supermarché, le client n'est pas obligé de respecter l'autre. Les droits de l'homme sont presque bafoués ! Quelle société crée-t-on en autorisant ce genre de comportement ? On parle souvent des enfants-roi... Les boutiques entretiennent ce rapport, et permettent à l'enfant de passer du statut d'enfant-roi à celui de client-roi. Finalement, la monarchie n'est pas encore abolie, ça sert à rien que des sans-culottes se soient crevé le cul à prendre la Bastille !
Désolée pour la grossièreté de cet article, mais ce genre de comportement m'horripile...